Le vin peut être complexe, mais nous tentons à chaque fois de le rendre beaucoup plus accessible. Et s’il ne s’agit pas de dégustation, le monde qui l’entoure n’est pas forcément très simple pour le néophyte qui s’y intéresse. Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à la question de la certification. Car si vous voyez un vin biologique, il faut bien qu’un organisme l’ait certifié auparavant. Nous allons donc regarder ces points de plus près. Attention, vous risquez d’apprendre des choses !
L’importance de la certification
Si l’on en entend très peu parler, les organismes de certification ont un rôle majeur à jouer dans la qualité des produits consommés. Ils sont en effet les garants de la conformité du vin, notamment quand ils affichent des labels. En ce qui concerne le vin, ils interviennent à plusieurs niveaux, que ce soit pour les vins bios, mais aussi au niveau des appellations (nombreuses) dans toute la France. Pour ce dernier point, les vignerons doivent se conformer à un cahier des charges précis rédigé par l’appellation d’origine contrôlée (AOC) et l’INAO. Au final, ce sont eux qui vont donner toute sa puissance au label apposé sur la bouteille : que ce soit Cadillac Côtes de Bordeaux, vin bio ou biodynamique.
Il est donc important de leur donner leur heure de gloire dans cet article.
Les différents organismes de certification dans le vin
Concrètement et pour faire simple, il existe deux types de certifications. Certains organismes, tels que Ecocert (pour le label bio) et Demeter (Biodynamie) vérifient le bon respect des cahiers des charges de ces types de culture. Ils contrôlent notamment en vigne, l’utilisation de cuivre (limité), ont un œil sur les stocks de produits et peuvent même contrôler le raisin, pour vérifier qu’il n’y a pas trace de produits conventionnels. Une visite au chai peut même être organisée. Il s’agit d’organismes indépendants que les vignerons payent pour réaliser la certification. Ils viennent dans les exploitations tous les ans.
En ce qui concerne l’AOC, un autre type de contrôle est réalisé par un comité de dégustateurs qui se réunit fréquemment. Les vins de l’AOC sont dégustés à l’aveugle et c’est le cahier des charges de celle-ci qui est le critère unique. Les échantillons dégustés doivent correspondre à la qualité que se fixe l’appellation. Il est dit aux dégustateurs ce qui doit être accepté et refusé. Pour les Côtes de Bordeaux, tous les volumes de vrac sont passés au crible. Pour les vins conditionnés, au moins un vin par exploitation par type de produit est choisi et est contrôlé une fois par an. Par exemple : si un Château fait 3 mises en 2017 de vin rouge de 2015, il ne sera contrôlé qu’une seule fois. Par contre, s’il fait une mise de rouge de 2015, une de blanc, 2016 et une de rouge 2014, il sera contrôlé 3 fois.
Voilà, vous savez tout. Ce qu’il vous faut retenir c’est l’extrême vigilance qui règne quant à la qualité de nos vins et de tous ceux qui sont produits dans notre pays. La recherche de la qualité, sous toutes ses formes, est le seul et unique but. Alors, rassurés ?