Dans la famille vin, nous demandons le blanc ! Apparu il y a plus de 2 500 ans, le breuvage clair n’est ni le plus vieux (le vin rosé ayant des origines plus anciennes) ni le plus fameux, le rouge étant probablement le plus convoité. Et pourtant, le vin blanc s’est construit une belle réputation au fil du temps, devenant un apéritif de choix, un ingrédient à part entière en cuisine et l’accompagnement vedette des poissons et autres fruits de mer. Découvrez avec nous 5 de ses petits secrets.
Le cru blanc n’est pas bien difficile. Son élaboration s’accommodera autant d’un raisin clair que d’un rosé. Seule obligation : l’absence de pigments anthocyanes dans les baies sélectionnées. Ce sont eux en effet qui sont responsables de la jolie robe des vins rouges au cours du processus de macération.
Le cru blanc est imprévisible. Si le chardonnay est l’éternel leader et celui auquel on pense lorsque l’on mentionne ce type de breuvage, il existe autant de vins que de cépages, des techniques de vinification et de taux de sucre. Jaune clair ou transparent, timides ou extravertis, secs ou fruités… A vous de choisir la boisson qui vous ressemble.
Le cru blanc est célèbre. Parmi les cépages les plus connus, vous avez sûrement déjà goûté ou entendu parler des muscat, de gewurztraminer, de chenin, de riesling, de pinot gris, de sémillon ou du sauvignon (à ne pas confondre avec le savagnin) l’immuable outsider qui se dispute la première place avec le Chardonnay.
Le vin sec a plus d’adeptes. Ce dernier est obtenu à la suite de la fermentation totale du jus et de la peau que l’on appelle le moût. A l’inverse, la fermentation de ses concurrents dits « moelleux » ou « liquoreux » a été interrompue avant que les sucres du raisin ne se soient transformés en alcool.
Le vin blanc peut pétiller. Ce type de breuvage est concocté à partir du dioxyde de carbone né de la fermentation. C’est un processus naturel commun à tous les vins sauf qu’ici, au lieu de le dissiper, on le garde prisonnier dans la bouteille. Evitez toutefois d’ajouter des bulles à un vin qui n’en a plus à l’aide de machines dédiées à l’eau ou au soda… Mieux vaut directement investir dans une bouteille de vin effervescent !
Le vin blanc n’est pas (ou peu) tannique. Contrairement à celui de leur confrères rouges, le goût des substances organiques d’un blanc sera peu prononcé. Ainsi, les arômes de fruits blancs et jaunes, de minéraux et de fleurs ont le champ libre pour s’exprimer dans les palais.
Et vous, avez-vous un vin blanc préféré ou êtes-vous plus attiré par le rouge ou le rosé ?
Solene Duclos
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