Le petit (et grand) écran est un véritable terrain de jeu pour le vin. Vous ne le croyez pas ? Il n’y a qu’à regarder le nombre de films où le vin est le protagoniste, rien qu’en France. Nous vous en parlions il y a un an, nombreux sont les films centrés sur le breuvage divin. Et aujourd’hui, la liste s’est encore allongée. Il est donc nécessaire de faire une petite mise à jour, en y incluant les récentes œuvres cinématographiques réalisées.
Saint-Amour : le grand casting
Il s’agit certainement du film sur le vin qui a le plus fait parler de lui l’année dernière. La raison ? Son casting impressionnant, qui attire forcément les regards. A l’affiche de Saint-Amour, qui est le nom d’un village producteur de vin du Beaujolais : Gérard Depardieu et Benoît Poelvoorde, rien que ça. L’intrigue débute au Salon de l’Agriculture de Paris, où Bruno fait chaque année “la route des vins, sans sortir du salon”. Son père, éleveur sentant bien qu’il perd le contrôle de son fils, décide de la faire réellement, cette route des vins. Voilà les deux compères partis dans un road-trip viticole. On apprend que le tournage s’est déroulé dans toute la France, au sein des vignobles du Bordelais, du Beaujolais, mais aussi du Languedoc, des Pays de la Loire. Un moment de complicité dans lequel on peut compter sur la malice des différents acteurs.
Vendanges, le film-documentaire
Caméra à l’épaule au petit matin, dans les vignes : on voit s’approcher une troupe de marcheurs. Équipes de leur seau, il viennent récupérer leurs petits ciseaux au milieu des rires du matin et de ceux qui terminent leur petit-déjeuner en se dirigeant vers le camion. Le chef de cette troupe joviale n’est autre que le vigneron qui donne ses dernières recommandations. Avant, ils venaient de loin, maintenant il sont tout autour. Jeunes, vieux, des villes ou des champs, les vendangeurs sont les hôtes des vignes à chaque début d’automne. Ce qui se lie, les moments de fraternité au cœur de ce travail harassant est unique. C’est une saison, un moment, une parenthèse où tous repartiront faire leur bout de chemin. Mais ce qu’ils en garderont sera toujours un très bon souvenir. Besoin d’en dire plus pour vous donner envie de le voir ?
Insecticide, mon amour : le film militant
Guillaume Bodin a un profil tout à fait atypique ! Très attaché à la terre, il sait de quoi il parle puisqu’il est vigneron de métier. Mais il sait aussi en parler mieux que quiconque puisqu’il est aussi réalisateur, dont ce film est à ajouter à sa filmographie. Après la Clés des Terroirs, son oeuvre précédente qui mettait la lumière sur le sujet encore peu abordé de la biodynamie, le jeune homme pointe du doigt un autre thème de l’actualité : l’utilisation des produits insecticides dans les vignes. L’année de la sortie du film, la question avait été soulevée publiquement, suite à une intoxication proche d’une vigne. L’occasion d’en savoir plus sur la question en découvrant Insecticide, mon amour.