Certains chanceux en ont fait leur métier. Les autres en feront une occupation ludique lors de leur passage dans l’un des pays du vin, que cela soit en Bourgogne ou dans les vignes bordelaises. Mais ne s’improvise pas œnologue qui veut. Déguster un vin demande quelques connaissances que des professionnels se feront un plaisir de vous enseigner. Découvrez tout de la dégustation et son mode d’emploi avec nous.
Le premier contact
Si une bonne partie de vos sens vont être mis à contribution, c’est la vue qui est la première à intervenir pour admirer la couleur et la robe du cru testé. Veillez à ouvrir la bouteille en avance et à remplir que les 2/3 de votre verre.
Le Bouquet
Malgré son nom fleuri, le bouquet n’a rien à voir avec celui de la mariée. Il s’agit simplement du premier contact avec le breuvage. Verre vissé à la main, on offre à son nez les premières notes offactives du vin. Inutile de le faire tourner à cette étape, le cru se sent immobile en premier lieu. C’est de cette manière que l’on devine s’il s’agit d’un petit jeune ou au contraire d’un vin plus ancien qui développera logiquement une odeur plus intense.
Le deuxième nez
C’est enfin l’heure de faire tournoyer le breuvage dans son verre, comme dans les films. Grâce à ce mouvement, les molécules aromatiques s’oxydent et révèlent tous leurs secrets. Le deuxième effet (Kiss Cool) en somme… C’est là que l’on découvre les arômes cachés du cru : est-il fruité, épicé, floral, fumé ? Les adjectifs seront nombreux pour décrire ce liquide bien mystérieux. Pourtant difficile pour un néophyte de mettre des mots sur des odeurs. Il est donc conseillé de s’entourer d’un testeur chevronné.
Le palais
Jamais deux sans trois étapes. Il est désormais temps de goûter au contenu de son verre… que l’on devra toutefois recracher, au risque de terminer la dégustation plus qu’éméché (doit-on rappeller que l’acool est à consommer avec modération ?). Cette partie s’effectue également en trois autres étapes afin de faciliter le boulot de la langue afin que celle-ci prenne en compte le sucré, l’acidité et l’amertume. C’est parti pour l’attaque, le milieu de bouche et le final. Le goût pourra ainsi répondre aux dernières questions que l’on se pose en vue de se forger un avis sur le breuvage. Il sera ensuite temps d’en parler avec ses comparses de dégustation qu’ils soient professionnels ou débutants afin de débriefer. L’occasion d’enrichir son palais comme son cerveau qui aura appris ce jour-là un bon nombre de nouveaux mots !
Et vous, avez-vous déjà participé à une dégustation ?
Solene Duclos
Derniers articles parSolene Duclos (voir tous)
- Les ennemis de la vigne - 28 juin, 2019
- Le traitement de la vigne en biodynamie - 17 juin, 2019
- De la vigne au vin : tout savoir sur le cycle de la vi(gn)e ! - 22 mai, 2019