Les meilleurs ennemis du monde, voilà ceux qu’ils sont. Différents mais complémentaires, ces types de breuvage ont chacun leur aficionados. Entre les deux, votre palais balance ? Suivez nos explications pour trouver chaussure à votre pied ou plutôt vin à votre bouche !
Tous les goûts du vin sont dans la nature et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il existe une variété infinie de saveurs dans les crus. Et les adjectifs de se succéder pour en parler : sucré, acide, sec, rond, souple, liquoreux… Au fil des siècles, les préférences ont évolué pour laisser place de nos jours à une mode de vins souples et ronds.
C’est durant la fermentation que tout se passe. Grâce aux levures, le sucre se transforme en alcool. Le jus de raisin devient vin. Pour produire un vin doux, il sera nécessaire d’utiliser des fruits sucrés que l’on trouvera dans des régions chaudes du monde qui le deviendront naturellement suite à des vendanges tardives comme c’est le cas en Alsace par exemple.
D’une manière générale, on a coutume de parler d’un vin moelleux au sujet d’un vin sucré et d’un sec pour un vin acide. Mais dans le merveilleux monde de l’œnologie, il existe de nombreuses autres catégories ! Une échelle permet d’aider à distinguer les breuvages en fonction de leur teneur en sucre résiduel :
– Les bruts : entre 0 et 5 grammes de sucre par litre ;
– Les secs : entre 5 et 10 grammes ;
– Les demi-sec : entre 10 et 20 grammes ;
– les doux : entre 20 et 30 grammes ;
– Les moelleux : entre 30 et 40 grammes ;
– les liquoreux : plus de 40 grammes.
Cependant, rien ne vous garantie que vous trouverez ces information sur les étiquettes des bouteilles. En effet, toutes ne sont pas très bavardes. Par ailleurs, si certains breuvages sont décrits comme secs, une partie d’entre eux peut se révéler sucré comme un Gewürztraminer d’Alsace pour ne citer que lui.
D’autre part, un vin considéré comme moelleux dans le classement pourra être perçu comme sec pour un consommateur et inversement. Une forte dose d’alcool peut par exemple rendre le cru plus sucré malgré sa faible teneur en « vrai » sucre.
Le mieux sera donc de trouver le type de vin qui trouve grâce à votre palais et prendre l’habitude de le consommer pour éviter les mauvaises surprises ! Mais on vous conseille toutefois de ne pas hésiter à vous lancer parfois dans l’inconnu en testant et brisant ainsi les habitudes…
Et vous, avez-vous déjà votre préférence entre les secs et les moelleux ?
Solene Duclos
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