Il y a quelques mois, de nouvelles pensionnaires nous ont rejoint au Château. Si leur rôle n’est pas de ramasser des grappes ou de tailler les vignes, ces nouvelles habitantes ne chôment pas. Découvrez l’histoire de nos abeilles !
C’est au mois de mai dernier que la vingtaine de ruches a posé ses quartiers dans notre domaine. Née d’une rencontre entre Eric Chabot, notre responsable technique et Valérie Doussin, apicultrice depuis plus de 7 ans, cette idée est devenue réalité au cœur de notre bois d’acacias qui entoure une partie du vignoble. Une situation idéale à deux pas d’un bois de châtaigner pour leur permettre d’être actives sans avoir à s’épuiser. Si les abeilles peuvent parcourir jusqu’à 5 kilomètres, les 200 mètres séparant les deux forêts sont déjà suffisante pour leur faire faire de l’exercice.
Bien que nos nouvelles locataires sont peu actives dans les vignes, elles sont néanmoins très importantes. Le fait d’avoir des abeilles sur la propriété complète en effet la biodiversité du vignoble. Les abeilles assurent 80 % de la pollinisation du monde végétal, ce qui permet la reproduction des fleurs ! Cela nous permet également de préserver cette espèce menacée… Par ailleurs, le miel concoctée par les insectes de Suau sera un miel d’acacia, délicat et parfumé, dans un environnement bio, sans pollution chimique. Quoi de mieux ?
50 000 sujets évoluent dans une ruche. Chacun d’entre eux va effectuer 7 métiers au cours de sa vie : nourrisse, abeille de ménage, cireuse, guerrière, butineuse, garde du corps de la reine… Tout le métier de reine réservée à un unique spécimen ! Cette véritable société doit surveillée une fois par semaine par l’apicultrice, durant la période d’avril à août. Lors de ces passages, cette dernière s’occupe de créer des essaims, récolter le miel, mettre des hausses, apporter des ruches nouvelles, etc.
En dehors de la « haute saison », la professionnelle effectue des visites mensuelles avec notamment des contrôles saisonniers : contrôle de l’état des ruches et pose de cadres neufs au printemps, traitement contre le varois et inspection des provisions durant l’automne et traitement à l’acide oxalique en décembre.. En hiver, nos petites hôtesses hibernent en se collant les unes aux autres, en attendant un rayon de soleil et des températures clémentes pour mettre les antennes dehors !
Quant au fruit de leur labeur, il se récolte dès le mois de février en fonction des différentes floraison : acacias au mois de mai, châtaigner de mi-mai à mi-juillet, arbres fruitiers durant tout le printemps… Vivement l’année prochaine.
Et vous, êtes-vous un amateur/trice de miel ?
Solene Duclos
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